What matters is invisible to the eye. L'essentiel est invisible pour les yeux.

(Version Française ci-dessous)

Our Maison attended the first International Meeting for a Living Agriculture, here are few thoughts:

Our soil holistic health is under threat. Society’s consumerism pushed farmers to produce against living soil and abuse chemical “crutches”, destroying all living things in the process. We don’t seem to fully comprehend the damages, yet consequences are visible everywhere: monoculture fields everywhere, loss of our countryside bocage, even insects seem to have disappeared from our windshields!  

Our soils are now lacking what matters: organic matter, worms, bacteria, fungus and mycorrhizae, founding nourishments for plants, animals and eventually humans.

We need to nourish better what nourishes us in order to face today’s ecological crisis and nutrition problems. Solutions are available to reconcile how we farm and eat in symbiosis with our landscapes.

Three simple measures emerged from this meeting and can help us achieve this goal:  

  • Work with living soils, without abusing it to make sure that their biological activity is the engine of its fertility.

  • Permanent cover crops to maximise the unlimited (and free) solar energy, whilst protecting from UV and erosion.

  • Bring trees back in our farming systems as a climate/ hydraulic regulator and biodiversity host.

This seems to be particularly relevant for our Maison’s mission to reconcile ecology and gastronomy. Numerous inspiring discussions motivate us to keep exploring these trails and we will certainly keep sharing what we find on the way in our creative atelier, soon opening in Nantes city.

Cheers,
Pierre-Antoine and Alessandro
– Bakers at Maison Arlot Cheng

PS 
Get in touch if you want to know more about these topics. And if you want to go further see below a list of speakers that we’ve selected.


Notre Maison est allée aux premières Rencontres Internationales de l’Agriculture du Vivant, voici quelques enseignements.

La santé globale de nos terres, terroirs et territoires est menacée. La pression de la surconsommation a poussé les agriculteurs à produire contre le vivant en abusant de techniques intensives et de béquilles chimiques destructrices de la vie. Nous ne semblons pas prendre la mesure des dégâts, mais les conséquences sont visibles partout : des champs en monoculture à perte de vue, la perte de bocage forestier et même les insectes semblent avoir disparus de nos pare-brise !
Nos sols sont maintenant appauvris : en matière organique, vers de terre, bactéries, champignons et mycorhizes qui sont les fondements nourriciers des plantes, insectes, animaux et des humains.

Nous devons mieux nourrir ce qui nous nourris pour pouvoir affronter les défis écologiques et nutritionnels de demain.
Des solutions existent pour réconcilier les agricultures et manger mieux en accord avec nos paysages.
Trois mesures simples ont émergé de ces rencontres et peuvent nous aider à atteindre ce but :

  • Préserver la vie des sols en limitant le travail de la terre, pour garantir que leur activité biologique soit le moteur de leur fertilité.

  • Une couverture végétale permanente pour profiter au maximum de l’énergie inépuisable (et gratuite) du soleil, tout en protégeant des rayons UV et de l’érosion.

  • Le retour de l’arbre dans les systèmes agricoles comme régulateur climatique, hydrométrique et hébergeur de biodiversité.

Cela nous semble particulièrement pertinent pour soutenir notre mission de réconcilier écologie et gastronomie.

De nombreux échanges inspirant nous donnent envie de continuer à explorer ces chemins et nous ne manquerons de partager nos découvertes à travers notre atelier créatifs qui ouvrira bientôt ses portes à Nantes.

Cheers,
Pierre-Antoine et Alessandro
– Boulangers chez Maison Arlot Cheng

PS 
Prenez contact avec nous si vous souhaiter avoir plus de détails. Et pour aller plus loin nous avons sélectionné une liste d’intervenants qui ont travaillent sur ces problématiques : 

Konrad Schreiber, ingénieur agronome pour l’IAD

François Mulet, fondateur du réseau Maraîchage Sol Vivant

Ernst Zürcher, ingénieur forestier, et chercheur en science du bois

Marceau Bourdarias, Formateur et conseiller en viticulture et en arboriculture

Gérard Ducerf, botaniste de terrain, spécialiste des plantes bio-indicatrice plus communément connues sous le nom (mal attribué) de « mauvaises herbes ». Andrew Cocup, paysan-boulanger bio et fondateur du « Real Food Fight »

Odette Ménard, agronome auprès du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation du Québec

Lydia et Claude Bourguignon, spécialistes des sols, LAMS (Laboratoire d’Analyse Microbiologique des Sols)

Alain Canet, formateur en vitiforesterie

Jill Claperton, spécialiste de la rhizosphère au Centre de recherche d’Agriculture et Agroalimentaire du Canada

Marc-André Sélosse, chercheur au Muséum National d’Histoire Naturelle, expert en botanique et mycologie

Gerald Pollack, rédacteur en chef de la revue WATER et directeur de laboratoire à l’Université de Washington

Pierre-Antoine Arlot