Maison Arlot Cheng fête ses 3 ans et lance une série de collisions entre artistes et artisans. 

Depuis l’origine, Maison Arlot Cheng est un foyer, ouvert à toutes les manifestations de créativité à l’intersection entre gastronomie et écologie. 

La Maison, fournil, café, restaurant est aussi un lieu d’exposition où public, artisans et artistes peuvent venir voir et faire voir. Un lieu d’échange et d’interactions pour défricher ensemble les futurs possibles d’un nouvel exotisme, local ; définitivement ouvert sur le monde et enraciné dans son terroir. 

Ce fanzine et cette exposition est l’occasion d’une rencontre entre le pain et la photographie. Le travail de la main sur une matière vivante, brute à la sortie du four et l’oeil photographique et plastique de Charlotte&Louis. Une collision entre le brut et le lisse, entre le vivant et le figé entre l’organique et le plastique. 

Charlotte&Louis est un duo qui réunit Charlotte Sobral Pinto, designer graphique et directrice artistique et Louis Dewynter, photographe. Ensemble, ils travaillent à l’élaboration globale de l’image pour des marques, des magazines et des institutions culturelles. Depuis 2021, ils éditent un fanzine trimestriel qui aborde un sujet spécifique à chaque numéro. Cet objet éditorial permet d’étendre leur pratique commerciale à une vision plus plastique, documentaire, et libre. 

À l’occasion de leur date anniversaire, La Maison les invite à élaborer leur Fanzine N*04 avec ses produits : 

« Nous sommes parti∙es de l’objet brut pour lui donner une esthétique plus inattendue. On veut sortir de la représentation classique du sujet rustique de la boulangerie car celle-ci a bien évolué. On le sent très concrètement dans la démarche globale de La Maison qui témoigne d’une pensée contemporaine à tous les niveaux. Il s’agit pour nous de retranscrire cette approche dans nos images, d’amener une sophistication au sujet tout en restant très frontal dans la représentation. On a fait produire pour l’occasion des fonds colorés fabriqués à partir de déchets plastiques en fin de circuit ; ils apportent la couleur, centrale dans notre pratique. Il était aussi important de composer, en référence à notre travail de commande en nature morte, pour renouveler notre point de vue sur un produit du quotidien. Notre démarche s’inscrit souvent dans la confrontation entre les images, et les codes esthétiques qu’elles sous-entendent. »